Les voyages forment la jeunesse...à ce qu'il paraît! Partie 2



Commencez par la 1ère partie! 

Le temps d’attente à Paris n’a pas été trop dur car des amies avaient décidé de nous rejoindre. Les enfants se sont endormis au moment du repas de midi, le plus dur a été de remuer Océane pour reprendre le 2ème avion qui nous amenait à l’île Maurice. 11h30 de vol nous attendait… sans écrans (!) dû à une panne sur Air Mauritus… aaarggg… Ce fut le vol le plus dur, même si nous étions très bien placés (personne devant nous, et nous étions sur une rangée de 2 sièges). On était tellement à l’aise que c’est aussi à ce moment-là que j’ai pu déballer les jeux et les livres. Comme la panne d’écran nous a affecté durant tout le vol, il a fallu que je négocie sévère avec Océane pour qu’elle dorme, tout simplement, et que j’assomme Ulysse au passage pour qu’il daigne dormir également… Bonjour le décalage horaire! Évidemment comme il ne dort pas 11 heurs d’affilé, il a fallu broder, marcher, le tout en emmerdant probablement l’avion en entier!

De mon côté je devais gérer ma propre fatigue et mon hygiène corporelle qui commençait à être douteuse…En fait nos corps commençaient à puer. Parce que le débarbouillage dans les aéroports, le changement de vêtements durant l’escale, ça ne fait qu’illusion! 

Lorsqu’enfin nous avons débarqué à l’île Maurice pour notre dernière escale, les enfants ont quand même été sympa de réagir en faisant de grand Wahouuu. Les voir émerveillés devant la végétation, ça valait bien ces longues heures d’avion. Si jamais vous deviez reproduire notre plan de vol, je vous conseille de sortir prendre l’air à ce moment-là. Chose que je n’ai pas eu envie de faire, mais qui nous aurait fait le plus grand bien. Je suis donc allée me coincer dans la salle d’attente avec deux enfants surexcités qui avaient faim, soif, mais surtout pas de ce que j’avais pris! De plus l’île Maurice ayant sa propre monnaie, il a fallu que je fasse plusieurs comptoirs de restauration avant de trouver celui qui voudrait bien me prendre mes euros… 
(petite info pour les non canadiens : nos cartes Visa marchent différemment. On doit, avant le départ, prévenir notre banque de notre lieu de vacances. Et je n’avais pas voulu mentionner l’arrêt de 4heures que nous faisions à Maurice, pensant que je n’en aurais pas l’usage là-bas. Je ne pouvais pas risquer que l’on me bloque ma carte pour le reste des vacances, je ne l’ai donc pas utilisée…)

Attente à l'île Maurice



Ulysse a fini par se rendormir grâce au porte-bébé et quand je suis rentrée dans l’avion je me suis dit que j’allais enfin avoir 30 min de bonheur et de tranquillité. C’était sans compter son réveil brutal lorsque l’avion a décollé. C’est simple, il a hurlé pendant 20 min. Voilà, désolée les rares passagers! Et bonjour le mal d’oreilles !

Aéroport de Saint Denis...enfin arrivés!

Ce qui conclue notre vol aller. Le retour fut un tout petit peu plus rapide car au lieu de 3 avions que nous devions également prendre, nous avons pu faire un changement, en raison d’une annulation du vol New-York / Montréal et j’ai pu faire un presque direct en faisant Saint Denis de la Réunion / Paris / Montréal, avec un changement assez épique d’aéroports à Paris avec tous nos bagages, et le choc des températures!

Voilà, la Réunion se mérite mais ça en valait la peine!
En dehors des crises d’Ulysse, des dos cassés, des gémissements des 2, des astuces pour réussir à manger avec Ulysse et des crises dû à la fatigue, je retiendrais également les remarques qu’Océane a dites systématiquement pour chacun des avions pris, dans la classe affaire que nous traversions! C’est allé de Ça c’est pour les riches hein maman?, à Mais pourquoi ils ont plus de place eux! On pourrait pas s’arrêter là ? Ou encore, Mais pourquoi tu n’as pas pris de billets ici?
Que du bonheur les enfants! 

Un look de folie pour l'escale allée à Paris! :)

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